Published: 19/10/2019 | Updated: 23/05/2024
Il dit :
« Beaucoup de gens pensent que le zen consiste à arrêter ses pensées. »
Si vous cherchez à arrêter vos pensées, vous y parviendrez très difficilement. Ce qu’il faut abandonner, c’est votre étreinte des pensées. À ce moment-là, tout devient facile.
Un piège pour attraper les singes, que j’ai vu en Indonésie, l’illustre bien. Il est constitué d’une noix de coco solidement attachée. Son ouverture est étroite. Et on mange des cacahuètes à l’intérieur.
Le singe met la main et attrape les cacahuètes, mais il ne peut pas ressortir sa main. S’il ne lâche pas les cacahuètes, il ne peut pas ressortir sa main. Ainsi est-il emprisonné. S’il avait l’idée de lâcher les cacahuètes, il redeviendrait libre immédiatement.
Cela est vrai non seulement pendant zazen, mais aussi dans la vie quotidienne. La plupart des conflits et des histoires auxquels on est confronté proviennent de notre refus de lâcher ses cacahuètes. Donc, on n’est pas libre.