Published: 18/06/2023 | Updated: 17/05/2024
Le pouce gauche est serré dans le poing gauche. Ensuite, on recouvre le poing gauche avec la main droite. Les paumes des mains sont parallèles au sol et les avant-bras sont horizontaux. Les épaules sont décontractées et tombent vers le bas. On garde une cambrure naturelle et on avance en marchant par demi-pas, de la longueur d’un demi-pied.
La marche est rythmée par la respiration. À chaque pas, on va expirer lentement, longuement, presque imperceptiblement, tout en passant le poids du corps sur la jambe avant.
Puis on expire, on passe le poids du corps sur la jambe avant, on tend le genou, on pousse le ciel avec la tête, on pousse le sol avec la racine du gros orteil.
À la fin de l’expiration, qui est toujours plus longue et plus fine que l’inspiration, on laisse l’air nous remplir naturellement, on laisse l’inspiration se faire automatiquement. On ne bloque pas, on ouvre, on laisse bien s’ouvrir les poumons et on fait un nouveau pas.
On dit que la posture de kin-hin est rythmée par la respiration. Les pieds ne sont pas trop écartés l’un de l’autre. En principe, on garde la largeur d’un point entre les deux talons. L’angle des pieds est légèrement ouvert.
La position de la tête, c’est comme en zazen : tendez la nuque, ouvrez derrière la nuque, poussez le ciel avec la tête, poussez vers le haut, tirez vers le haut le sommet du crâne. Les yeux sont posés à 45 degrés vers le sol, à environ trois mètres.
Quand vous êtes bien installés sur le zafu, vous enserrez les pouces dans les paumes des mains, les poings vers le ciel, et vous vous balancez six ou sept fois avec une amplitude de moins en moins grande. D’abord une grande amplitude, puis ensuite moins grande, jusqu’à arriver à la verticale. Quand vous êtes bien fixés sur la verticale, vous faites gasho et vous commencez la posture.