Published: 20/03/2024 | Updated: 18/05/2024
Au contraire, c’est une posture tonique. Elle émane la force et le calme. L’important, c’est de prendre appui sur les ischions. Pousser le zafu avec les fesses, pousser la terre avec les genoux, étirer la colonne, pousser le ciel avec la tête, étirer la nuque, rentrer le menton.
On a l’impression qu’on tend la colonne comme la corde d’un arc. Pour cela, il faut que la bascule du bassin soit correcte. Au niveau de la cinquième vertèbre lombaire, la première vertèbre mobile.
Donc, vous pouvez très bien régler, votre assise en cambrant plus ou moins la colonne au niveau de la cinquième vertèbre lombaire.
Si vous vous sentez un petit peu avachi, basculez un peu plus le bassin. Si vous êtes trop tendu ou trop cambré, ce n’est pas bon non plus. Relâchez alors la tension au niveau des lombaires.
Vous devez trouver un équilibre entre un entre les deux genoux et les fesses. Comme un trépied. Vous pouvez vous mettre plutôt vers l’avant, ou plutôt vers l’arrière pour régler la cambrure du bassin.
Les jambes en lotus ou en demi-lotus ne demandent pas de tension particulière. On peut les détendre, on peut les décontracter.
On retrouve les mêmes zones importantes pendant la marche que pendant le zazen. Normalement, on doit pouvoir marcher comme ça en kin-hin pendant de longues minutes, voire plus d’une heure, sans se fatiguer.
À chaque expiration, qui doit être calme, lente et presque imperceptible, passez le poids du corps sur la jambe avant. C’est pendant ce passage sur la jambe avant qu’on va pousser le sol avec la racine du gros orteil, qu’on va tendre le genou et contracter un petit peu la fesse, de manière à bien régler la cambrure de son bassin.
Mais on pousse le ciel avec la tête. Donc, on étire tout le corps, on le fait peser contre le sol. À la fin de l’expiration, on fait un pas rapide pendant l’inspiration. L’inspiration est rapide, le pas est rapide. Et on recommence. Une expiration, une longue expiration, en tendant bien la jambe, le genou. On sent bien le sol avec la plante du pied avant, on pousse bien le ciel avec le sommet de la tête.
Toujours, bien entendu menton rentré et nuque étirée, les avant-bras horizontaux, les épaules relâchées vers le bas les paumes des mains parallèles au sol. Le regard est posé à 45 degrés vers le sol, à environ deux trois mètres.
À la deuxième partie du zazen. Vous pouvez si possible changer de jambe. Si vous aviez la droite au dessus au premier zazen, vous mettez la gauche au deuxième zazen.