Published: 18/04/2015 | Updated: 07/11/2024
Le symbole du bouddhisme, c’est le bodhisattva.
Maître Deshimaru dit :
Quand il est avec un pauvre, il est pauvre. Quand il est avec une femme, il est femme. Quand il est avec un riche, il est riche. Quand il est avec quelqu’un qui souffre, il souffre avec lui.
Ce n’est pas seulement un aspect social.
Le bodhisattva, c’est celui qui fait zazen. Et zazen, c’est entrer en résonance avec soi-même.
Sensei parlait d’homéostasie. C’est comme l’homéopathie : la résonance des similitudes.
Un docteur américain, le docteur Rife, a découvert vers les années 1950 que lorsqu’on donne au corps la même fréquence qu’un microbe, celui-ci explose littéralement. La maladie se détruit elle-même.
Ce phénomène d’homéostasie se produit également dans zazen : quand on est assis dans la posture, il ne faut pas fuir son zazen, sa douleur, son angoisse. Au contraire, il faut entrer en résonance avec sa propre humanité, comme le bodhisattva le fait avec chaque être sensible.
Il y a un moment en zazen où l’on plonge dans sa souffrance. On entre en résonance avec elle, et on s’aperçoit qu’elle disparaît.