Published: 17/04/2024 | Updated: 24/05/2024
L’enseignement dans le dojo zen est simple. C’est basé sur la posture. Maître Deshimaru, même quand il enseignait les textes anciens, revenait toujours à la posture et à nous-mêmes.
Le même point peut être vu de l’intérieur aussi bien que de l’extérieur. Et en même temps, notre être peut être divisé en une infinité de points qui a son histoire. Chaque point du corps, chaque zone du corps a son histoire, jusqu’à la mort.
En zazen, on récapitule, on passe toujours de l’un à l’autre. Comme je le disais c’est pendant le kin-hin : expiration, inspiration, on passe toujours de l’un à l’autre. On récapitule les points importants et la vision de notre être dans son entièreté, son ensemble, sa totalité.
Les deux sont importants et pourtant, ils paraissent être contradictoires. On récapitule toujours la posture : menton rentré, tendez la nuque, poussez le ciel avec la tête, laissez tomber les épaules, la main gauche dans la main droite, les pouces horizontaux, la pointe des pouces en contact l’un avec l’autre.
Tous ces petits détails, chaque fois qu’on les mentionne, chaque fois qu’on les décrit, engendrent un éveil chez les personnes qui l’entendent et qui font zazen. Bien sûr, c’est lié au zazen.
On parle de notre corps de Bouddha. Ce n’est pas quelque chose d’extraordinaire. Le corps de Bouddha, c’est le corps d’un être humain qui fait zazen, qui prend la posture du Bouddha. Alors, ça devient un corps de Bouddha.