Moralité : ce qui paraît le plus difficile est le plus confortable quand on sait comment le faire. Donc n’hésitez pas à demander à redemander des explications sur la posture aux responsables, de manière à pouvoir prendre cette fameuse posture confortable du Bouddha.
Mon maître Taisen Deshimaru disait toujours :
« La posture de zazen n’est pas si facile, mais en même temps elle n’est pas si difficile. Et quand on la prend correctement, elle apporte un grand bonheur. »
Bien basculer le bassin vers l’avant au niveau de la cinquième vertèbre lombaire. C’est la première vertèbre mobile, en bas de la colonne vertébrale, au niveau de la taille. Elle est très importante, parce que c’est un pivot du corps.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que la planète Terre a tout un côté à elle qui est bien spécifique. Par exemple, la force gravitationnelle et tout ce qui a poussé sur la Terre et autour de la Terre, qui se nourrit de la terre et qui a nourri la terre, est adapté. C’est comme une famille, on fait tous partie de la même famille.
Quand on fait zazen, on prend conscience de ça, parce que la posture du Bouddha, c’est la posture exacte qui s’harmonise aux cotes de la planète Terre.
Thomas Pesquet est allé dans l’espace, et au bout de quelques mois, son squelette était déformé. Il devait faire beaucoup d’exercices pour réussir à maintenir son corps dans une bonne dynamique.
La posture de zazen est parfaitement adaptée à la dynamique terrestre, c’est-à-dire, à sa pesanteur et aux spécificités du corps humain. Quand on connaît bien zazen, on joue avec nos spécificités musculaires, vertébrales et squelettiques, et normalement, on n’a pas besoin de faire d’efforts physiques spéciaux, pour se tenir bien droit. Ça doit être naturel.