Les points fondamentaux pour avoir une bonne posture, c’est d’abord, d’ancrer bien ses genoux dans le sol, prendre racine, pousser la terre avec les genoux. Ensuite, basculer le bassin vers l’avant à partir de la cinquième vertèbre lombaire, la première vertèbre mobile, au-dessus du sacrum. Par ce point là, par la cinquième vertèbre lombaire, vous pouvez régler la bascule du bassin.
Évidemment, il ne faut pas non plus qu’elle soit exagérée, mais il faut bien basculer le bassin vers l’avant.
Ensuite, on étire la colonne vers le haut, on tend la nuque, on rentre le menton, tout en faisant attention à ne pas laisser pencher trop la tête vers l’avant.
Une fois que vous avez l’axe et la racine, vous pouvez prendre conscience du corps dans son ensemble. Vous pouvez vous détendre, mais en même temps, dans un tonus musculaire de grand éveil.
La bouche est fermée, les dents sont l’une contre l’autre, la pointe de la langue derrière les dents de devant, du haut. Les oreilles et les épaules sur un même plan. Le nez et le nombril sur une même ligne. Vous déposez les mains sous l’abdomen. La main gauche est posée dans la main droite. Les pouces se joignent horizontalement.
Vous avancez par demi-pas, d’un demi-pied, et chaque pas est rythmé par la respiration. Chaque fois que vous devez faire un pas, vous portez le poids du corps petit à petit sur la jambe avant. Vous tendez bien le genou, vous serrez un peu la fesse, vous étirez la colonne, vous étirez la nuque, vous poussez le ciel avec la tête, tout ça pendant l’expiration.
À la fin de l’expiration, vous laissez l’inspiration se faire automatiquement. Et pendant cette inspiration, qui est assez courte, la jambe arrière passe en avant et on recommence une longue expiration.
Ensuite, une prompte inspiration. Pendant l’expiration, vous serrez doucement les mains l’une contre l’autre. Gardez les avant-bras bien horizontaux.
Pour zazen, vous changez de jambe: si vous aviez mis la jambe gauche au-dessus avant le kin-hin, vous mettez la jambe droite au-dessus à la deuxième partie du zazen. On a toujours un côté qui est plus facile que l’autre, et il faut s’entraîner sur les deux côtés.