Méditation zazen, Kosen Sangha
Shakyamuni Bouddha, avant d’être le Bouddha, a étudié le yoga pendant sept ans avec les plus grands maîtres de son époque. Il a étudié toutes les postures, les respirations, la rétention du souffle, les jeûnes, tous les exercices les plus extrêmes.
Ce que je voulais dire pendant ce kusen, c’est que d’abord, j’éprouve une immense joie, vraiment une joie profonde, chaque fois que je m’assois en zazen, que je commence à entrer dans le zazen. C’est un bonheur pour moi. Je crois que c’est le plus grand bonheur de ma vie.
On ne médite pas sur une idée, sur une pensée, ou même sur la non-pensée, mais on est présent avec tout son corps. Et on est véritablement un trait d’union entre le ciel et la terre.
Le gain, la perte, le juste, le faux : je vous en prie, abandonnez tout ça. La prééminence, dit Maître Deshimaru, n’est pas si importante. En tous les cas, elle n’est pas la loi. Nous devons suivre l’ordre cosmique.
Zazen, ce n’est pas une manière de s’anesthésier, mais de prendre le contrôle sur son énergie et sur sa pensée.
