Shakyamuni Bouddha, avant d’être le Bouddha, a étudié le yoga pendant sept ans avec les plus grands maîtres de son époque. Il a étudié toutes les postures, les respirations, la rétention du souffle, les jeûnes, tous les exercices les plus extrêmes.
Il a tout expérimenté du matin au soir. Il cherchait l’illumination à tout prix. À la fin, il était tellement maigre et épuisé qu’il a failli mourir et il a dit que la voie de l’ascétisme n’était pas la bonne.
Il s’est simplement assis dans cette posture de yoga appelée la posture parfaite. Il a dit qu’il fallait laisser la respiration libre, mais il avait déjà toute l’expérience. Il a dit que cette posture et la respiration étaient les plus importantes. Il a écrit un sutra sur la respiration où il dit de la faire instinctivement. Dans le yoga, on compte, on fait des respirations par paliers, des apnées hautes et basses. Il a dit de ne plus compter, de laisser la respiration se faire automatiquement.
C’est effectivement ce que Bodhidharma a enseigné quand il est venu en Chine. Il n’a pas enseigné que le zazen, il a aussi enseigné des techniques indiennes qui ont développé un style tai chi, des mouvements et des respirations pour bien faire bouger l’énergie. Donc, évidemment, il n’y a pas que le zazen, mais à la fin, le zazen est le chemin direct vers la perfection, la paix et le bonheur.
(Précédent : Zazen et nombre d’or)