Published: 06/01/2018 | Updated: 09/06/2024
La posture de zazen a été transmise très précisément depuis le Bouddha, de maître en maître. La posture de kinhin, la marche que nous avons pratiquée, a été précisément transmise et expliquée depuis le Bouddha, et même avant, puisqu’elle est également décrite dans les anciens textes védiques, notamment dans la Bhagavad-Gita.
Tout le monde connaît la posture du lotus, pratiquée dans de nombreux exercices de yoga, mais la posture de zazen est une version améliorée ou spécifique du lotus.
Premièrement, on s’assoit sur un coussin. Deuxièmement, les genoux sont plus rapprochés l’un de l’autre que dans la posture simple du lotus en yoga. Dans la posture de zazen, il faut rapprocher les genoux au maximum. Il est donc important de trouver un coussin adapté à notre morphologie et à notre souplesse, plus ou moins gros, plus ou moins épais. On va être en contact avec ce coussin, appelé zafu, par le point précis du périnée. Ainsi, on n’est pas assis sur l’arrière des fesses, mais sur l’arrière des cuisses, et la bascule du bassin est importante.
En fait, le contact gravitationnel s’effectue exactement sur le périnée, qui est le point situé entre l’anus et les organes sexuels. C’est une zone précise. Si le bassin n’est pas suffisamment basculé, on est trop en arrière.
Il ne faut pas non plus exagérer la cambrure du bassin, qui doit rester naturelle. Ce point spécifique en contact avec le zafu est un point énergétique très important, appelé le point de la vie et de la mort.
À partir de ce point, la colonne vertébrale s’érige naturellement, bien droite. Il y a un canal énergétique qui va de ce point du périnée, et qui traverse le corps jusqu’au sommet du crâne, c’est-à-dire la fontanelle.
Cette posture est donc très importante. Les genoux doivent être plantés dans le sol et, en poussant plus ou moins les genoux contre le sol, on ajuste sa posture.