Douleur zazen : dépasser la souffrance physique dans la méditation zen

comment surmonter la douleur et la transformer en bien etre
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Douleur zazen : dépasser la souffrance physique dans la méditation zen
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La douleur zazen, bien que redoutée au début de la pratique, devient un précieux allié sur le chemin de l’éveil : elle prépare le corps et l’esprit au lâcher-prise. Effectivement, la notion de la douleur, c’est quelque chose qui est inventé par l’homme pour accaparer son attention sur quelque chose. La douleur, c’est déjà une guérison.

Le Bouddha est tellement proche, mais en même temps tellement éloigné de nous, que c’est un peu impressionnant quand on est débutant. La douleur accrue est quelque chose que tout le monde ressent. Il y a très peu d’exemples de gens qui n’ont pas mal.

Je me souviens, quand j’étais jeune, j’avais fait de la musique et mon producteur, un multimillionnaire sportif, était venu me visiter au temple de mon maître Taisen Deshimaru à la Gendronnière. En plein été, nous faisions zazen trois fois par jour. Il a dit qu’il voulait essayer. Il s’est assis, a fait le lotus du premier coup. “T’as mal ? Non, non, posture impeccable.” Il a pratiqué tout le zazen sans problème. Puis il est reparti et n’a plus jamais fait zazen de sa vie. J’étais étonné, car la majorité, 99 % des gens, ont très mal au début.

Douleur zazen : dépasser la souffrance physique dans la méditation zen

Pendant zazen, j’ai eu une crampe à la jambe à cause du sport. Ça faisait mal, mais quand on a l’habitude de zazen, la douleur physique ne prend pas la même dimension. On l’oublie. C’est très relatif. La douleur est subjective. Mais ne vous inquiétez pas, le zazen va vous rendre cette douleur en bien-être mille fois.

C’est tellement merveilleux de rentrer dans zazen, quand vous êtes habitué à la posture et que vous connaissez bien la pratique. C’est tellement salvateur, tellement soulageant que ça vaut le coup de souffrir un peu au début. Il faut passer par là et dépasser cette souffrance. Le corps s’assouplit rapidement. En deux ou trois séances, votre corps prend ses marques. Il faut lâcher.

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