Chaque instant, le corps entier s’adapte, s’intègre et se préserve au sein de la réalité matérielle de cette planète. Que ce soit par les pores de la peau, les clignements des paupières ou les mouvements des bras et des mains, nous interagissons constamment avec le monde. Ces ajustements corporels traduisent un comportement non verbal, connu en anglais sous le terme de behaviorism, ou béhaviorisme, qui désigne l’étude des comportements humains au-delà de la parole ou de l’écriture.
Opposition des énergies
Dans le corps humain, tout comme dans la nature, des forces et des énergies opposées se mélangent. Par exemple, dans la météo, il y a les hautes pressions et les basses pressions, l’air frais et l’air chaud. Ces forces se combinent et créent des réactions comme le vent, la pluie, l’humidité ou la sécheresse, la chaleur ou le froid. Dans notre corps, c’est pareil : le système nerveux sympathique et parasympathique, les muscles extérieurs et intérieurs, les organes, les viscères, la circulation sanguine ascendante et descendante. Ce sont les forces naturelles en action.
Les trois mondes
Dans l’enseignement du Bouddha, tel qu’il est présenté dans la Prajnaparamita, il est fait mention de trois mondes distincts :
Le lotus
Le lotus occupe une place centrale dans le bouddhisme. On représente souvent le Bouddha assis dans un lotus ou sur une fleur de lotus. Ce symbole est riche de sens.
Posture zen et cerveau
Conférence de Maître Kosen au congrès 2013 de la Fédération des Écoles Professionnelles en Sophrologie
Le zen, c’est très simple. C’est basé sur des postures fondamentales de l’être humain. Je vais vous montrer la première posture fondamentale du zen. Avant, les êtres humains étaient singes. Ils marchaient comme ça. Petit à petit, ils se sont assis, bien droits, comme des maîtres zen. Puis ils se sont redressés. Ils ont marché comme ça. Et la conscience humaine a évolué en même temps que la posture. La posture du corps est une pensée fondamentale.