Published: 15/03/2024 | Updated: 09/06/2024
Le symbole du bodhisattva… Sensei Deshimaru nous disait : le Bodhisattva, quand il est avec un pauvre, il est pauvre. Quand il est avec une femme, il est femme. Quand il est avec un riche, il est riche. Quand il est avec quelqu’un qui souffre, il souffre avec lui.
Ce n’est pas seulement un aspect social du bodhisattva. Le bodhisattva, c’est celui qui fait zazen. Et zazen, c’est entrer en résonance avec soi-même. Sensei parlait d’homéostasie. L’homéostasie, c’est comme l’homéopathie, la résonance des similitudes.
Un docteur américain, le Dr Rife, a découvert vers les années 1950 que lorsqu’il entrait dans la même fréquence, par exemple en donnant au corps la même fréquence, qu’un virus, un microbe ou une bactérie, ce microbe ou cette bactérie explosait littéralement, se détruisant elle-même. Quand on trouve la même résonance, la maladie est détruite, se détruisant elle-même. C’est ce phénomène-là qui se passe dans zazen et que Sensei appelait « homéostasie ».
Cela signifie que, quand on est assis en zazen, il ne faut pas fuir son zazen, il ne faut pas fuir sa douleur, il ne faut pas fuir son angoisse, mais entrer en résonance avec sa propre humanité, comme le bodhisattva le fait avec chaque être sensible.
À un moment en zazen, on accepte, on plonge dans sa souffrance, on entre en résonance avec sa souffrance et on s’aperçoit qu’elle disparaît, qu’elle explose de l’intérieur.